My Heritage : Ma petite Astuce

Lorsque l’on fait des recherches généalogiques, plus on remonte les branches plus il y a du monde à retrouver.

Personnellement je mets un point d’honneur, à retrouver et répertorier pour chaque personne de l’arbre, tous les actes d’état civil le concernant. (Naissance, Mariage, Décès) Pour les hommes je recherche aussi la fiche matricule militaire. Donc évidement à partir de la 4ème génération, on peut vite se perdre dans les recherches, et ne plus savoir ce que l’on a récolté et ce que l’on a pas.

Avec l’association l’arbre, j’utilise la version gratuite de la plateforme my héritage. Ludique et simple d’utilisation elle est parfaite pour vous accompagner dans vos recherches. Sur ce site vous avez plusieurs options de visualisation de votre arbre. Vous les trouverez au dessus de votre arbre dans la partie droite de l’écran.

La vue famille est l’arbre le plus classique et le plus utilisé. Vous avez à coté le signe de la vue d’ ascendance, moins utilisée mais qui peut s’avérer plus facile à lire. Puis la vue éventail sur laquelle je vais revenir tout de suite après. Enfin la vue sous forme de liste, très pratique lorsque vous chercher une personne en particulier car le classement peut être fait par ordre alphabétique.

La vue en éventail : trop pratique !

Cette vue est très pratique car c’est une vue d’ensemble qui ne prend pas trop de place. Vous pouvez la télécharger ( en mode texte) avec l’icone de téléchargement juste en dessous. Ensuite vous l’imprimez en A3 et vous avez un tableau de bord papier sur lequel vous pouvez noter toutes vos dates et avancées. Pour le coup, dès que j’ai tous les documents enregistrés et répertoriés je colorie la case de l’intéressé. Cela me permet de voir très vite où j’en suis et les recherches que j’ai encore à faire.

A vous d’essayer et de me dire ce que vous en pensez !

Au commencement…

Il faut bien dire qu’il y a un début à tout. Evidement débuter sa généalogie, lorsque l’on a pas de pistes ni de connaissances en la matière cela peut faire peur. On peut aussi être tenté de s’inscrire sur un site de généalogie, qui vous promet de retrouver vos ancêtres en deux clic, moyennant quelques deniers. Sauf que parfois, on n’a pas forcement envie de dépenser de l’argent pour cela, ou encore on est tout simplement pas à l’aise avec internet.

Pas de panique ! Avec peu de matériel et juste un peu de patience vous pourrez débuter sans trop vous casser la tête, et même vous amuser. Oui la généalogie, n’est pas forcement ringarde vieillotte ou barbante !

Le Carnet de note

C’est l’outil indispensable, pour noter toutes les infos retrouvées. La première des choses à noter dans ce carnet c’est tout ce que vous savez ou avez trouver dans les livrets de famille. Ensuite notez tout ce que les autres membres de votre famille auront à vous donner comme information. Les plus bavards sont les plus anciens : Parler de leur enfance, de leurs grands parents est souvent un bonheur pour eux, et c’est bien souvent l’assurance d’un repas de famille riche en anecdotes sur des aïeux que vous n’auriez pas connu.

« Oh que oui je me rappel bien de mon grand père ! C’était un homme dur et très autoritaire ! Il m’impressionnait beaucoup lorsqu’il s’adressait au garde champêtre en lui criant que rien ni personne ne pourrait l’empêcher de continuer à braconner du gibier. C’était un homme qui avait vécu les deux guerres, l’une pendant son adolescence, l’autre en tant que père de famille « 

anonyme

Ensuite sur un arbre brouillon vous pouvez commencer à placer, les noms prénoms, dates et lieux de naissance que vous connaissez. Cela mettra en évidence ce que vous ne savez pas et les premières pistes de recherches sur lesquels vous lancer. Vous trouverez ci dessous un modèle à télécharger et imprimer.

A vous de jouer !

L’anecdote du mercredi : Il s’appelait VAILLANT.

Il y a quelques jours, un de mes ancêtres s’est invité dans ma journée et m’a offert un moment de sérénité et de souvenir. Étrange coïncidence puisque demain 25 Mars est l’anniversaire de sa naissance.

Il y a quelques jours donc, je travaillais dans mon jardin, à la construction d’une petite cabane en bois. Autant dire que c’était un travail très physique. Dans la petite rue derrière mon jardin une dame fait sa promenade. Je lui dis poliment bonjour. Elle me répond :

« Bonjour Madame Vaillant ! »

Devant mon air un peu interrogateur (parce que mon nom de famille n’est absolument pas « Vaillant ») elle ajoute :

« Oui ! il faut être bien vaillant pour faire ce travail ! »

Après un échange de sourire, en la regardant partir, je me demandais bien pourquoi vaillant et pas courageuse, forte, hardie, volontaire, brave, travailleuse, ou tout un tas d’autre synonymes.

Et puis est venue l’image de mon grand oncle. Mon tonton Dédé qui m’a appris la généalogie lorsque j’étais enfant, venait me faire un petit signe d’encouragement de l’au-delà. Ce grand oncle pour lequel j’avais beaucoup d’admiration, qui avait combattu pendant la deuxième guerre mondiale. Mon grand oncle André, était résistant sous le pseudonyme « Vaillant ».

Il avait à peine 16 ans quand il adhéra aux Jeunesses communistes en février 1942 à Treteau (Allier), aux Jeunes paysans patriotes et aux Forces Unies de la Jeunesse Patriotique en 1943. Le 10 juin 1944, il intégra le maquis FTP Dionnet stationné dans la forêt des Colettes (Allier). Il a participé au défilé du 14 juillet organisé par sa formation à Chantelle. Agent de liaison,sous le pseudonyme « Vaillant », il est envoyé en repérage le 23 juillet 1944 à Lalizolle. De retour, il annoncera l’attaque imminente du maquis, attaque dont il réchappera.

Sa petite sœur, ma grand mère, me raconte souvent combien ils s’inquiétaient pour lui à la maison. Elle me raconte aussi que c’est grâce à une commerçante du village qui est venue en courant prévenir André que les allemands allaient arriver, et qu’ensuite il est parti avertir le maquis.

Après la chute du maquis Dionnet, il a vraisemblablement intégré le maquis FTP Timbaud avec lequel il participe aux combats de la libération de Montluçon du 20 au 26 août 1944.
Il à été démobilisé en novembre 1945.

Il avait 19 ans et s’appelait Vaillant.

Et à vous madame qui vous promeniez derrière chez moi : « Merci de m’avoir porté ce doux message « 


Les familles et l’Histoire.

Être impliqué dans sa propre généalogie familiale, va souvent de paire avec un certain intérêt pour l’histoire d’une manière générale. Beaucoup de passionnés de généalogie comme moi sont aussi de grands curieux des événements qui ont marqué l’histoire de notre civilisation et par extension des grandes familles célèbres.

J’en viens donc à vous parler d’une série historique parmis tant d’autre qui plaît à de nomreuses personnes : THE CROWN.

L’histoire d’une reine, Elisabeth II d’Angleterre et de son peuple. Je ne vais absolument pas en faire la critique, bien que je crois n’avoir que du bien à en dire. Je vais simplement aborder le sujet de fond de la série qui pour moi a une importance capitale : c’est avant tout l’histoire d’une famille ! (qu’elle soit royale ou non).

Outre les événements historiques et politiques, très riches et intéressants, je me suis souvent questionnée quant à la place de chacun dans cette famille. Je veux dire la place de chacun dans les branches de l’arbre, car si nous connaissons la famille royale de part les médias, lorsque l’on regarde de plus près, certaines personnes prennent une place plus concrète à nos yeux.

Bien sur nous savons que dans la monarchie ils sont tous plus ou moins cousins. Mais je voulais vous montrer à quel point, en reproduisant ici les branches de l’arbre d’Elisabeth II et en y apportant quelques explications.

Commençons donc par Elisabeth II et Margaret : Nous savons que leurs parents étaient le Roi Georges et la Reine Mère Elisabeth. Intéressons nous à l’origine du roi Georges en remontant à l’une des plus illustre reine de l’empire britannique : la reine Victoria.

George VI de GRANDE-BRETAGNE : généalogie par francischristlen – Geneanet

Le père de Elisabeth et Margaret, Georges VI était l’arrière petit fils de la reine Victoria, ce qui fait d’Elisabeth II son arrière-arrière petite fille.

Voyons maintenant l’arbre du Prince Philippe, le mari d’Elisabeth II : Nous savons qu’il est le dernier héritier du trône de Grèce. Sa mère, la douce princesse Alice, dont un épisode lui ai consacré dans la saison 3, est née au chateau de Windsor, de l’union de Louis De Battenberg ( Prince) et de Victoria De Hesse-Darmstadt, cette dernière n’étant rien de moins que la petite fille de, je vous le donne en mille : la reine Victoria !

Victoria DE HESSE-DARMSTADT : généalogie par Stephanie KEIRSGIETER (kstephanie) – Geneanet

Ce qui fait donc du Prince Philippe lui aussi l’arrière- arrière petit fils de la reine Victoria.

Comment sont il donc cousins ? L’arrière-grand-mère de Philippe , La princesse Alice du Royaume uni, était la petite sœur de l’arrière-grand-père d’Elisabeth, le roi Edouard VII. Ils étaient 2 des 9 enfants de la reine Victoria.

Bon, et le fameux Comte Louis de Mountbatten ? LA figure paternel du prince Philippe. Celui qui, selon l’histoire aurait fait en sorte que Elisabeth et Philippe tombent amoureux. Il était tout simplement le petit frère de la princesse Alice (la mère de Philippe).

Si ça, c’est pas une histoire de famille !

Votre généalogie sur internet : Pourquoi ? Comment ? Où ?

Lorsque l’on débute son arbre généalogique, il n’y a rien de mieux qu’un petit modèle d’arbre sur format papier. Cela permet de voir de manière assez clair quelles sont les informations que nous possédons, et les blancs de notre histoire.

Arbre généalogique de 6 générations.

Ensuite l’envie d’avoir plus qu’une date de naissance ou de mariage se fait sentir, et l’on commence à remplir des fiches individuelles (numérotées) pour chaque individu. Leur histoire, leurs lieux de vie, leurs métiers, leurs habitudes, leur distinction sociale, voir leur décoration de l’état : tous ce qui peut nous aider à les connaitre, à les comprendre, et à les incérer dans la grande histoire.

Finalement lorsque l’on a vraiment une connaissance plus approfondi, on a envie de le partager avec d’autres membres de la famille, et d’inscrire sur cette arbre, les frères et sœurs, les oncles et tantes, les cousins et cousines, etc…

Il devient alors un peu difficile de se souvenir de tout, ou de se déplacer avec son dossier complet de généalogie. C’est là qu’entre en jeu les sites de généalogie familiale.

Un site de généalogie familliale permet :

  • de communiquer nos découvertes avec tous les membres invités à le compléter.
  • d’ajouter un nombre infinis de cousins et d’ancêtres, car il n’y a plus de problème de place sur la feuille.
  • de créer une nouvelle émulation familiale autour d’une histoire commune.
  • de garder une trace accessible de n’importe où, à n’importe quel moment.
  • de facilité ses recherches grâce aux versions payantes.

Il existe beaucoup de sites différents avec chacun leurs spécificités. S’ils sont d’un accès de départ gratuit, ils proposent généralement, des options payantes. Pour autant on peut très bien rester sur la version gratuite et continuer nos recherches de manière traditionnelle. Les options payantes étant souvent une manière plus rapide d’avancer ou de trouver des concordances avec un cousin très éloigné qui lui aussi aurait fait des recherches.

Je vais m’efforcer de vous décrire ceux que je connais parmi les sites internet les plus célèbres :

Family search : Le totalement Gratuit. C’est le site réalisé par les Mormons, basé dans l’Utah (USA) et qui est la plus grande base de données du monde. Il est bien pour faire vos recherches mais plutôt complexe et austère pour en faire votre premier site familiale. Pour autant comme certains autres site il est « relier » par des algorithmes à d’autres sites d’arbres familiale, afin de détecter des concordances. Je l’utilise depuis peu en complement de celui que j’ai depuis le début, il me sert uniquement à affiner mes recherches.

My Heritage : Le plus intuitif, ludique, esthétique et dynamique. Simple d’utilisation et sans avoir trop de paramètres complexes ni de thermes trop techniques. Il est parfait pour débuter, et partager avec sa famille. Comme beaucoup il vous proposera des notifications de concordances automatiques pour un document ou un autre arbre afin de vous faire basculer en zone payante. Mais vous pouvez rester en mode gratuit en utilisant ces notifications ( sans avoir l’information au bout ) comme piste de recherche car vous savez maintenant qu’il y a quelque chose à trouver. Plus de 10 ans que je l’utilise, et je peux vous guider dans vos premier pas. Il possède aussi son application smartphone, ce qui m’a permis à de nombreuses reprises de l’enrichir et de partager mes découvertes au cours des repas en famille.

Filae : COCORRICO ! Le plus Français de tous, avec accès direct à des milliers de fichiers d’état civil français. Notre Stéphane Bern national nous en fait très bien la pub à la télé. Son petit plus, un accès aux fichiers d’état civil de l’Algérie pour la période coloniale. Mais un gros Bémol : si l’interface arbre généalogique est agréable bien que très fournie, dès que vous voulez avoir accès à un lien de document, tout est verrouiller et devient payant. Comme les autres site on peut s’abonner avec environ 5€ par mois, mais je trouve dommage que la version gratuite n’offre pas plus que le nom du département comme piste de recherche.

Geneanet : Une communauté et du partage avant tout ! Avec une esthétique basique et un fonctionnement plutôt intuitif, il est assez agréable. Lorsque l’on commence à comprendre un peu la recherche et le jargon, c’est une pépite. La version gratuite offre accès à beaucoup de documents officiels. Son plus : c’est une grande communauté d’entraide. Avec la possibilité d’interagir pour et avec les autres d’une région à l’autre. C’est un peu ce qui m’a séduite aussi. L’offre payante vous permet de prendre contact avec d’autres membres et de partager vos découvertes ou vos astuces. Je suis inscrite depuis quelque mois et j’ai beaucoup avancé grace à la possibilité de consulter les ancêtres décédés commun à d’autre arbre même en version gratuite. La petite application photo qui la complète est plutôt bien trouvée : n’importe quel membre peu enrichir la base de données de photos de lieux que vous cherchez.

Quoiqu’il en soit, chacun à ses avantages et ses inconvénients. Faites appel à votre sensibilité et votre ressenti pour choisir, surtout si vous voulez rester en version gratuite. Mais avoir un compte gratuit dans plusieurs plateforme pour consulter leurs guides et conseils ou leur base de faits historiques est un plus pour enquêter et comprendre vos ancêtres.

Bonne retrouvaille en famille à vous tous.

La petite anecdote du mercredi : Une attaque de loup à Bourbon-L’Archambault

Qui dit généalogie, dit découverte de la vie de nos ancêtres. Voici un fait divers plutôt insolite pour nous, mais qui en 1738 n’était peut être pas un cas isolé. Je l’ai choisi car la situation à lieu dans une village de mon enfance.

Une attaque de loup à Bourbon-L’Archambault
28/01/1738 Bourbon-l’Archambault, Allier, France

Le lundi vingt janvier dernier environ les neuf heures du matin le Damien Pidet étant allé à une petite mauvaise fosse derrière leur logis, son père étant dedans le logis, entendit qu’il criait « mon père, mon père ». Son dit père étant sorti pour aller à lui, il vit un loup qui le tenait entre ses jambes qui le dévorait. Son père se jeta sur le loup et le saisit au travers du corps, et le loup pour se défendre de sa gueule, le loup se jeta sur le père et lui dévora une main et lui fit plusieurs autres morsures à la tête et sur les autres parties du corps et le loup le laissa après un coup de fusil qui fut tiré sans blesser le loup qui en continuant sa fuite rencontra en son chemin un coupeur de bois nommé François Thibault dit Colas, se jeta sur lui n’ayant rien pour se défendre, le dévora, lui ayant mangé les mains, emporté ou déchiré le visage, partie de la tête ou tégument.
Ces trois personnes furent conduites et emmenées à l’Hôtel Dieu où elles ont été traitées longtemps et guéries à l’exception du Damien Pidet qui avait été mordu et dévoré le premier, qui est mort, comme ci-dessus est dit. Le loup fut tué à coup de cognée dans le bois des vernes par les frères Auprains, quoique mordus aussi, ils n’ont point eu de mauvaises suites.
Michellet Curé

Source : 2 Mi EC35 3 – BOURBON-L’ARCHAMBAULT- BMS (1692-1740) vue 1018/1082 

Questions de droit et de devoir.

Quels sont vos droits pour effectuer vos recherches ?

En France, la loi sur la consultation des actes d’état civil est assez claire :

  • Pour consulter ou obtenir un acte de naissance ou de mariage datant de moins de 75 ans, qui plus est, d’une personne encore vivante, il faut apporter la preuve d’une filiation directe avec cette personne.
  • Tous les actes de naissances ou de mariages vieux de plus de 75 ans sont libres de consultation. Lorsqu’ils sont plus récents il faut justifier votre demande de consultation, et généralement apporter la preuve de votre filiation avec la personne concerné par l’acte.
  • Un exception ( il en faut bien une ) est faite pour consulter les actes de mariages et de naissances de moins de 75 ans dans le cas ou la personne concernée par l’acte est décédée depuis plus de 25 ans.
  • En ce qui concerne les actes de décès ils sont consultables et communicables dès la date de leur écriture.

Quels sont vos devoirs à respecter ?

La loi du 6 janvier 1978 définit les données à caractère personnel comme étant toutes informations relatives à une personne physique identifiée ou qui peut être identifiée, directement ou indirectement.

Lorsque vous entamez des recherches généalogiques personnelles, et seulement pour vous, les problèmes de droit à la vie privée ne se posent que très peu. Tout d’abord, en tant que descendant légitime et direct des personnes faisant l’objet de vos recherches vous avez le droit de consulter les actes d’état civil de vos ancêtres. Ensuite si vous gardez tout pour vous et vos proches aucunes questions de respect de la vie privée n’est réellement mis en cause. Mais si vous voulez le mettre en ligne en accès libre, il y aura quelques petites précautions à prendre :

  • Demandez aux membres de votre famille encore vivants si ils acceptent que leur Nom et données personnelles ( date et lieux de naissance) soient visibles du public.
  • Ensuite si ils acceptent que les données personnelles de vos ancêtres communs soient rendues public.

Si vous ne pouvez pas avoir leur accord mieux vaut ne rien mettre d’autre que le Nom de famille, sur les personnes vivantes.

Mais gardez à l’esprit que c’est avant tout une aventure humaine que de remonter les branches de son arbre …